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Pourquoi des réglementations ?

Avant propos.

 

Prenons le temps d'expliquer pourquoi des réglementations sont nécessaires pour la préservation de la Bécasse des bois et l'avenir de sa chasse avec des chiens.

La Bécasse des bois Européenne est une espèce migratrice discrète, difficile à observer.

C'est le dernier oiseau sauvage aux effectifs significatifs, chassable avec des chiens.

Elle ne commet aucun dégât sur son environnement. Aucun dégât sur les cultures.

Pour être clair elle n'emmerde personne ! Elle ne fait qu'embellir le bois.

Devant ce constat, si nous chasseurs de Bécasse sommes un tant soit peu responsables, nous ne devons prélever au maximum qu' un nombre d'oiseaux permettant d'assurer la stabilité de l'espèce.

Ce n'est pas le cas. Il se prélève trop de Bécasses en Europe et l'état de conservation de l'espèce n'est pas bon. Un tel comportement finira par condamner sa chasse.

 

Pourquoi des Réglementations ?

 

Ces dernières années, deux points de vue s'affrontent sur l'état de conservation du cheptel reproducteur et migrateur de la Bécasse des bois Européenne (Scolopax rusticola).

 

Le Premier, affirme que la Bécasse des bois est sur une tendance à la baisse régulière depuis au moins 30 ans. Cette baisse qui s'est accéléré sur les deux dernières décennies, est devenu préoccupante pour l'état de conservation de l'espèce et l'avenir de sa chasse avec des chiens.

C'est le point de vue de plus en plus de chasseurs et de chercheurs qui chassent, cherchent, observent, notent en utilisant les mêmes protocoles depuis des années. Nous en faisons partie. La chute des prélèvements en France et en Europe (1), avec une pression de chasse qui a augmenté, renforce leur diagnostic.

 

 

 

Le deuxième affirme, que la Bécasse des Bois Européenne est en bonne santé avec des effectifs stables, qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter sur son état de conservation, car les réglementations actuelles suffisent pour la préserver.

Pour la France, c'est le point de vue d'une grande partie des décideurs et influenceurs cynégétiques ; Fédérations, réseau Bécasse OFB, représentants des associations de clubs, vendeurs de revues et de quelques chasseurs.

Ils s'accrochent. Rien ne les fait changer d'avis. Même pas les valeurs de leurs indicateurs « d'abondance » qui s'envolent depuis deux décennies, au point de laisser croire que l'espèce prolifère. Pas davantage la chute des prélèvements, qu'ils préfèrent traiter en faisant l'autruche.

Le problème. Ce sont eux qui gèrent l'espèce et imposent les réglementations actuelles !

 

Deux points de vue aussi contradictoires, montrent bien que quelque chose cloche dans le monde de la Bécasse des bois !

Un débat s'imposent entre tous les acteurs concernés. Sphère cynégétique Européenne, représentants de la biodiversité, chasseurs chercheurs et tous ceux dont les études et les observations peuvent permettre de savoir qui dit vrai.

Car une chose est sûre. Nous ne connaissons toujours pas avec précision, le nombre de reproducteurs et le niveau des prélèvements Européens chaque saison. Ces deux indicateurs sont pourtant indispensables pour la bonne gestion des espèces.

Par contre nous savons qu'en France (la situation serait la même dans les autres pays d' hivernage), malgré la baisse constante du nombre de permis depuis quarante ans, la pression de chasse subie par la Bécasse a passablement augmenté ces deux dernières décennies.

En toute logique, les prélèvements auraient dû au moins rester stables. Ce n'est pas le cas.

Comme le montre le tableau ci-dessous, ils seraient sur une tendance à la baisse d'environ 50% en quarante ans en France mais également en Europe.

Une pression de chasse en hausse, des prélèvements qui baissent, confirment avec d' autres indicateurs, le déclin inexorable de l'effectif reproducteur et migrateur Européen Bécasse des bois.

Le constat est le même en Amérique* et au Canada pour Scolopax minor.

 

. D'après l' EWMRC (Eastern Woodcock Migration Research Cooperative), la Bécasse Américaine est en déclin d'environ 50% en cinquante ans (1% par an) !

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50% de baisse des prélèvements en France (2) en quarante ans !

 

Pour la Bécasse des bois la tendance à la baisse des prélèvements est incontestable. Toutes les espèces migratrices dont les prélèvements ont fortement baissé ces dernières années : Alouette des champs, Caille des blés, Tourterelle des bois sont dans une situation inquiétante. Nous observons de plus en plus leur absence sur le terrain.

Par quel miracle la Bécasse ne serait elle pas dans une situation identique ?

D'autant plus qu' à contrario sur la même période, avec les mêmes méthodologies utilisées par l' ONCFS que pour les autres espèces, les prélèvements du Pigeon ramier sont restés stables, comme d'ailleurs ses populations. C'est le constat du terrain.

Pour la Bécasse des bois, contraints de s'expliquer, les spécialistes du réseau Bécasse de l'ONCFS, n' avaient eu comme seul argument pour justifier la baisse, que d'invoquer des différences entre les méthodologies utilisées pour leurs différentes enquêtes. Qui va les croire ? Cet argument*ne tient pas quand on travaille sur leurs résultats !

*PH.Vignac 2020. Estimation du tableau de chasse Bécasse des bois ONCFS, 2013/2014.

 

Pourtant si le monde cynégétique l'avait voulu, il existe depuis 2011, un arrêté Ministériel dont l'objectif est de connaître chaque saison : le niveau des prélèvements, leur chronologie, leur répartition par chasseur.

Il impose à tous ceux qui veulent tuer une Bécasse de posséder un carnet de prélèvements ou l'application Chassadapt. Ce carnet doit être renseigné, renvoyé à la Fédération qui l'a délivré, exploité par celle-ci. Celui qui ne le renvoie pas n'en a pas la saison suivante. C'est clair ! Si cet arrêté avait été respecté par les chasseurs de Bécasse et par l'ensemble des Fédérations, il aurait mis tout le monde d'accord.

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Que s'est il passé en plus de dix ans ?

 

Rien ou presque ! Pour la campagne 2018/2019, le retour des carnets au plan national n'était que de 48% et ce n'est pas mieux aujourd'hui. Cela n' empêche pas la majorité des Fédérations de chasseurs de continuer de les distribuer, aux non-retournant qui en font la demande. Drôle de comportement ! Il donne une mauvaise image de la chasse et du grain à moudre à nos opposants !

Qui a entendu les «  amoureux » de la Bécasse des bois, en particulier les représentants des associations de clubs spécialisés, s'en émouvoir et réclamer l'application de la loi ?

Qui les a entendu réclamer une nouvelle enquête sur les prélèvements ( la dernière a déjà 10 ans) ? Pourtant l'OFB insiste ! Il faut une enquête sur les prélèvements chaque année, surtout pour le gibier migrateur.

Ils ont préféré et préfèrent encore, se réfugier derrière des valeurs d'indicateurs totalement dépassées, obtenues avec des protocoles plus que discutables. ICA, IAN, AGE/RATIO, etc, et occulter celles qui les dérangent.

Ces valeurs rassurent les inquiets, satisfont les politiques, mais laissent les gestionnaires sur leur faim ! Surtout elles permettent à la minorité qui veut « taper » comme elle l'a toujours fait, de continuer.

La majorité des chasseurs de Bécasse, aime cette chasse pour les moments de liberté qu'elle leur procure. Pour cette raison, ils ne supportent plus les réglementations inefficaces, qui s'empilent façon mille-feuilles depuis des années. Ils les veulent efficaces et nécessaires !

 

 

Les deux tiers d'entre eux, l'a d'ailleurs clairement affirmé dans les récents questionnaires envoyés aux chasseurs de Bécasse par quelques Fédérations départementales, dont celles de la Gironde et des Pyrénées Atlantiques.

 

Pourquoi faut il réduire les prélèvements de la Bécasse des bois en Europe ?

 

C'est notre principal moyen d'action pour essayer d'enrayer son déclin car...

. L'espèce est fragile. Son espérance de vie est faible.

. Ses sites de reproduction et d' hivernage diminuent.

. Son alimentation principale (vers de terre) se raréfie.

. Sa présence est en baisse sur de plus en plus de secteurs chassés.

. A pression de chasse au moins égale, les estimations des prélèvements Nationaux et Européens, sont toutes sur une forte tendance à la baisse.

. A la fermeture de la chasse (même avant), les territoires d'hivernage chassés et prélevés sont pour la plupart « raclés ». Il ne reste que de rares survivantes potentiellement reproductrices. En conséquence, l'avenir de la Bécasse des bois comme espèce chassable repose presque exclusivement sur les réserves et les territoires pas ou peu prélevés.

Heureusement sur ces territoires*, les effectifs semblent pour le moment stables.

*Face au niveau de la pression de chasse sur l'ensemble des pays d'hivernage et de transit hivernage, si nous voulons augmenter le nombre de survivantes potentiellement reproductrices, il faut créer de nouvelles réserves favorables à l'hivernage et augmenter la superficie de celles qui existent. Qui va le faire ? C'est pourtant en grande partie grâce à elles, qu'il reste chaque année des reproducteurs potentiels,( malheureusement en quantité insuffisante ), pour assurer la pérennité de l'espèce.

 

. Un nouveau danger menace la Bécasse, le réchauffement climatique. Dans les pays de la reproduction, se confirme une tendance à un manque d'humidité des sols, donc à la diminution des proies pendant l'élevage des jeunes. Dans les pays d'hivernage, les sécheresses récurrentes réduisent les biotopes favorables. Elles provoquent de fortes concentrations, donc les prélèvements abusifs !

 

De combien faut il réduire les prélèvements ?

 

Du nombre et du pourcentage qui permette de stopper le déclin et reconstituer les effectifs. L'objectif étant de ne plus taper dans le capital, mais de prélever au maximum un peu moins que les intérêts produits par l'espèce chaque saison.

Après 15 années de recherches, plus de 50 années de chasse, nous estimons qu'il faut réduire les prélèvements Européens d'au moins 15% chaque saison.

Le tableau ci-dessous montre qu' en France, autour de 85 % des prélèvements sont réalisés au 15 Janvier (c'est certainement le cas dans les autres pays d'hivernage et de transit-hivernage). Il est donc impératif d'arrêter les prélèvements de la Bécasse des bois à minima* à cette date dans l'ensemble des pays Européens, pour préserver 15% de reproducteurs potentiels.

*Plusieurs pays d'hivernage arrêtent de prélever le 15 Janvier et même le 15 Décembre pour certains d'entre eux.(S.Spanò, Ph Vignac, F. Ricaud. Bécasse des bois. Début de la période de Reproduction. Fermeture de sa Chasse, pages 10 et 11.

 

Chronologie des Prélèvements en France.

Pourcentage de Bécasses préservées si arrêt des Prélèvements.

De 2008/09 à 2018/2019             Au 31/12       Au10/01        Au 15/01      Au 31/01

Prélèvements réalisés                75 à 80%      80 à 85%      85 à 90%      90 à 92%

% de Bécasses préservées        

si arrêt Prélvts                            20 à 25%     15 à 20%      10% à 15%    8 à 10%

PROPOSITIONS DE REGLEMENTATIONS NATIONALES

et EUROPEENNES

Pour la Bécasse des bois, les résultats de nos études nous conduisent à proposer aux représentants cynégétiques et aux chasseurs de Bécasses, la mise en place de trois réglementations Nationales (3) et Européennes.

 

1° ARRET des PRELEVEMENTS le 15 JANVIER.

 

En stoppant les prélèvements le 15 Janvier le pourcentage de Bécasses préservées est d'environ 15% en moyenne par saison. D'après nos recherches c'est le pourcentage nécessaire pour stopper le déclin et, reconstituer les effectifs du cheptel reproducteur de la Bécasse des bois. Cette réglementation est incontournable, facile à contrôler, donc efficace. Nous pourrons commencer à en mesurer les effets, cinq ans après sa mise en place.

 

2° FERMETURE de la CHASSE lors des VAGUES de FROID et NEIGE.

 

Les vagues de froid avec gel prolongé et les chutes de neige sur les sites d'hivernage, se produisent généralement à partir de fin Décembre début Janvier, lorsqu' environ 80% des prélèvements sont réalisés. A cette période les Bécasses répugnent à migrer vers le Sud et s'accrochent le plus souvent au froid.

Alors une fois pour toutes, dès qu'elles surviennent, fermeture immédiate de la chasse pour une durée de 10 jours, sur l'ensemble des pays concernés, prolongée d'une durée identique si les mêmes conditions climatiques perdurent.

Cette réglementation supprime les prélèvements importants et abusifs, subis par les hivernantes survivantes ( y compris celles venant des réserves et des territoires pas ou peu prélevés), lors des concentrations d'oiseaux sur les zones refuges, en particulier près des côtes.

 

 

3° PRELEVEMENT MAXIMUM AUTORISE 15 par SAISON.

 

En France les enquêtes ont montré, que plus de la moitié des chasseurs qui pratiquent la chasse de la Bécasse ne prélèvent aucun oiseau. Qu'un chasseur prélevant, prélève en moyenne 5 à 6 Bécasses par saison. Qu'à peine 5% d'entre eux tuent 16 à 30 oiseaux, mais représentent environ 25% du tableau national !

Il est donc cohérent de mettre en place le PMA/15 saison, qui remplacera enfin, un quota fixé à l'époque au doigt mouillé sans étude préalable.

Il préservera quelques Bécasses et sera en adéquation avec ce que doit être le niveau maximum des prélèvements individuels de la Bécasse, aujourd'hui partout en Europe.

En effet, il y a longtemps qu'en France, nous constatons que le « curseur à 30 » n'est pas à la bonne place ! Il préserve peu d'oiseaux et favorise les agissements de moins de 15.000 chasseurs au détriment des 300.000 qui pratiquent la chasse de la Bécasse.

Bien entendu le carnet ou l'application resteront obligatoires pour pouvoir prélever la Bécasse des bois.

Comme cette réglementation est difficile à faire respecter, elle n’empêchera pas les « braconniers habituels » de continuer leur sport favori, « taper » au delà des quotas . Ça a toujours existé, ça continuera, mais ça restera les exceptions qui confirmeront la règle.

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CONCLUSION.

 

Ces trois propositions de réglementations Nationales et Européennes, sont le résultat de 15 années de recherches et de plus de 50 années de présence assidue dans les bois avec nos chiens. Beaucoup de spécialistes qui s'expriment sur cet oiseau ne répondent pas toujours à ces exigences.

Les années passent...Saison après saison l'état de conservation du cheptel Européen se dégrade et, nous regardons ailleurs.

Nous avons accumulé suffisamment d'éléments factuels, pour lever la grande majorité de nos doutes sur l'état réel de conservation de la Bécasse des bois Européenne. Il est mauvais !

Chasseurs chercheurs, libres et indépendants, quel intérêt aurions nous à colporter des informations qui nous desservent ? Même si ce n'est pas une bonne nouvelle, il faut avoir la volonté d'y faire face.

A de rares exceptions près, les représentants cynégétiques traitent encore les résultats de nos recherches avec indifférence. Quelques « chasseurs tapeurs » nous qualifient de sous marin des écologistes et des anti-chasse sans en apporter la moindre preuve évidemment. En vérité les résultats de nos études les dérangent, car au fond d'eux mêmes ils savent bien qu'elles sont le reflet de la réalité.

Pour en avoir parlé et débattu avec de nombreux interlocuteurs, nous constatons que les réglementations que nous proposons, peuvent fédérer la majorité des chasseurs de Bécasse. Même si quelques dents grinceront, il faut les mettre en place. A peine 10% des chasseurs seront impactés. C'est le but ! Nous sommes de plus en plus nombreux à réduire volontairement nos prélèvements pour que ça profite à l'espèce, pas pour que ça profite à quelques « tapeurs » !

Chacun d'entre nous doit penser et agir dans l'intérêt de l'oiseau, pas en fonction de ses petits choix personnels. C'est notre responsabilité « de sortir du bois », pour inviter fermement les décideurs cynégétiques à mettre en place les réglementations qui s'imposent. Nous, nous le faisons depuis plus de 10 ans (4). Il est grand temps que la majorité dite « silencieuse » accentue elle aussi la pression .

Encore une fois nous retirons le signal d'alarme. La réalité nous a rattrapé. L'espèce est en déclin régulier depuis plusieurs décennies et ça se voit ! Il y a longtemps que les valeurs des indicateurs référence, ne reflètent plus la vérité du bois, elles n'ont que le mérite d'exister. Il faut mettre en place les réglementations efficaces et vite.

Voulons nous continuer à courir les bois avec nos chiens, entendre le tintement des cloches et soudain le silence, voir s'envoler des Bécasses ?

C'est pourtant pas sorcier.

Diminuons nos prélèvements ! Diminuons notre pression de chasse.

 

Philippe Vignac Chasseur, Chercheur Bécasse des Bois. Janvier 2023.

 

Cette étude a été réalisée en collaboration avec Silvio Spanò, ex-professeur de « Zoologie appliquée » à l'université de Gênes. Président d'honneur du club de la Beccaccia Italia, et Franck Ricaud Chasseur Chercheur, Photographe.

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Le Tourisme Cynégétique...Un danger de plus pour la Bécasse !

 

Le tourisme cynégétique peut exister. A condition, comme c'est trop souvent le cas dans la plupart des pays de reproduction et de transit -hivernage, qu'il ne soit pas une zone de non droit où tout est permis !

Il faut que les prélèvements (trop souvent des massacres), réalisés par les «  chasseurs » venant des pays d'hivernage, ne dépassent pas le quota du pays d'origine et soient obligatoirement inscrits sur le carnet PMA ou l'application du pays concerné, ou sur l'Européen si par bonheur il voit le jour...

Aujourd'hui, ces Bécasses tuées hors des territoires nationaux, s'ajoutent aux prélèvements des pays d'origines. Leur impact est dangereux pour l'état de conservation du cheptel Européen.

 

Sources.

1. Septembre 2019. PH.V. Évolution des prélèvements France et Europe. Statut de conservation du cheptel Européen. La réalité.

 

2. Les enquêtes sur l'estimation des prélèvements 1983/1984, 1998/1999, 2013/2014 ont été réalisées par l'ONCFS. Celle de 2007/2008 n'a pas été publiée. Pour 2021/2022,d’après nos recherches, il se prélèverait aujourd'hui en France en moyenne 650.000 Bécasses par saison. Il convient d'y ajouter le pourcentage des blessées, perdues, braconnées dont personne ne parle jamais. Nous l'estimons autour de 3% des prélevées (20.000 à 25.000).

 

 

3. En France les réglementations actuelles qui s'empilent façon mille feuilles suivant les régions, les départements, les communes peuvent perdurer ou pas. Si leurs représentants cynégétiques croient qu'elles peuvent préserver la Bécasse et sa chasse des excès des « tapeurs », c'est de leur responsabilité.

Limitation hebdomadaire des jours de chasse( 1 à 7), la seule qui puisse avoir de l'efficacité ! Limitation des Prélèvements hebdomadaires (3/5/6). PMA journalier (1 à 3). Horaires de chasse 9 h à 17 h ou 8 h 30 à 17 h 30. Autorisation ou interdiction de l'usage du Beeper ), la liste n'est pas exhaustive.

En tous les cas, depuis des années, elles ont montré leur faiblesse pour préserver la Bécasse des bois en France, pour la simple raison qu'elles sont trop souvent inapplicables, incontrôlables, incontrôlées.

 

4. Mai 2021.PH.Vignac, Silvio.Spanò, Franck Ricaud. Début de la Période de Reproduction. Fermeture de la chasse à la Bécasse.

La dernière étude sur la maturité sexuelle a été réalisée en 1999/2000. Depuis 20 ans, elle n'a jamais été réactualisée! Elle continue de porter un tort considérable à l’espèce, en permettant de maintenir la fermeture de la chasse de la Bécasse au 20 Février en France*, mais aussi dans d'autres pays d'hivernage et de transit hivernage.

 

Les sources utilisées sont consultables dans les études publiées sur le site :

lachassedelabecassedesbois.com

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Toutes les photos ont été réalisées par Franck Ricaud.

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